Brésil

Poussés par la crise, les contrats d’expatriation, l’envie de vivre dans un pays différent et attirant, ils posent ici leur valise et s’adaptent très rapidement. Que ce soit par choix individuel ou envoyé par une entreprise française, il est possible de couler des jours heureux à Sao Paulo, Rio de Janeiro et à Bahia, des noms dont la seule évocation fait rêver. Plus de 420 sociétés françaises y sont établies et ont ainsi offert des possibilités de transferts à leurs salariés. Pour y vivre, il est préférable d’apprendre le portugais qui est la langue nationale, mais dans le milieu professionnel l’anglais est partout. Avant de s’installer dans un quartier, il faut prendre en compte l’étendue des villes et les transports en commun, la distance avec les écoles, et le lieu de travail.

Contrairement à la métropole, le système d'éducation brésilien scolarise les enfants en demi-journée seulement, matin ou après-midi ce qui leur permet d’accéder à de nombreuses activités sportives. En matière de sécurité, même si le gouvernement fait des efforts considérables pour éviter les dérapages, il est préférable de vivre dans des zones résidentielles si vous vous expatriez, de faire preuve de discrétion et de vigilance et de ne pas se promener avec des signes flagrants de richesse, la majorité de la population étant relativement pauvre, il n’est pas question de tenter le diable. Pour les mêmes raisons, la plupart des Français choisissent de vivre en appartement. La vie est relativement chère pour les étrangers et São Paul arrive à la 21e position des villes les plus chères d'Amérique du Nord et d'Amérique du Sud, Rio de Janeiro à la 29e, résultat du renforcement du real brésilien face au dollar américain. En ce qui concerne les soins hospitaliers au Brésil, en particulier dans les grandes villes, les infrastructures sont aussi modernes que dans les pays occidentaux.

À São Paulo Accueil, les principaux quartiers de prédilection sont Moema et Jardim Lusitania (proches du parc Ibirapuera), Alto da Boa Vista et Campo Belo (près de l'aéroport de Congonhas, au sud), Vila Mariana (à côté du Lycée français Pasteur, à l'ouest). Le Brésil est tentant, car il est terre d’opportunités, un marché commercial gigantesque, un territoire immense, et de nombreux emplois d’autant plus variés si vous amenez votre savoir-faire européen. Le pays séduit par ces différences entre villes surpeuplées et étendues vierges et peu exploitées. Il comporte l’Amazonie, poumon de la planète qui contient des richesses inestimables. Le secteur du tourisme attire aussi de nombreux candidats à l’expatriation, les noms des plages font rêver Copacabana, Ipanema et les chaînes hôtelières embauchent toute l’année. Le marché du travail est assez prometteur et certains tentent leur chance en aventurier, débarquant ici avec leur seul bagage et leur diplôme ou leur expérience en bandoulière pour tenter une nouvelle vie.

Pourtant, ici comme ailleurs il faut s’accrocher pour se faire une place au soleil.

Les Brésiliens défendent leur territoire et leurs emplois.Le Brésil est un des pays au monde où les inégalités sont les plus fortes entre les régions. Les Nord, Est et Ouest étant plus pauvres et le sud très riche. Pour entrer au Brésil et y rester, il faut obtenir un visa, ce qui prendra environ six mois, mais peut être facilité par le fait que vous soyez employé par une société française qui se charge de votre prise en charge d’expatriés.

Il est possible d’avoir un visa d’études de trois mois pour les étudiants qui veulent tenter l’expérience, mais ce visa n’autorise qu’un poste de trois mois ou un stage, et il débouche rarement sur un contrat de travail, même si le Brésil manque d’une main-d’œuvre qualifiée. Les secteurs qui recrutent sont ceux de l'agrobusiness, la distribution, le négoce de matières premières, l'industrie (équipements, infrastructure, pétrole). Les entreprises locales recrutent peu de français. Mais le Brésil reste une destination qui tente chaque année de nouveaux candidats à l’expatriation.